Le Dieu au sept rayons

[...] l’empereur Julien fait quelque part allusion au « dieu aux sept rayons » (Heptaktis), dont le caractère « solaire » est évident, comme étant, dans l’enseignement des Mystères, un sujet sur lequel il convenait d’observer la plus grande réserve [...] (Symboles de la Science Sacrée, ch.LVII)

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« Ce qu'on ne peut pas dire, il faut cependant l'exprimer »
(Tractatus theologico-metaphysicus, première et dernière proposition)

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Le 6 janvier 361, jour de l'Épiphanie, [l'empereur Julien] se rendit à l'Église de Vienne pour cette fête propre jusque-là à l'Église d'Orient, et que l'on célébrait pour la première fois en Occident. Ses proches voulurent se rassurer, sans oser l'interroger, en pensant qu'il donnait ainsi des gages à ses futurs sujets chrétiens, et qu'il s'agissait en somme d'un geste politique et non pas religieux. La vérité était ailleurs, mais qui pouvait la comprendre ?... En honorant les trois rois mystérieux venus d' Orient pour saluer la descente de Chrestos en ce monde, c'était aussi la présence supra-humaine [de sa femme défunte] Hélène, sa gloire céleste, qu'il célébrait. Seul Oribasios en recueillit la confidence :

« Sais-tu que nous avons parlé longuement des Mages, Hélène et moi, et par conséquence logique de Marie-Madeleine, fondatrice d'une initiation à laquelle mon épouse était rattachée ?

- Une initiation chez les galiléens ?

- La lettre tue mais l' esprit vivifie... Le faux messie Ieschoua n'a pu faire que le véritable Sôter, le Sauveur, ne délivrât son message, à ceux qui avaient des oreilles pour entendre. Comme je te sais curieux de tout, même des erreurs galiléennes, je pense que tu connais suffisamment les Évangiles pour savoir que Marie-Madeleine est la "pécheresse" délivrée par Chrestos de sept démons. Or, que peuvent bien être ces démons, sinon, en inversant cette image pour en rétablir l'esprit, trahi par le mauvais Démiurge, sept cultes divins. Si la première mission de Marie-Madeleine fut d'annoncer aux apôtres la "résurrection" de Chrestos, c'est à Éphèse — la cité d'Artémis - que tu trouveras la clef de son destin. C'est là, selon les galiléens eux-mêmes, qu'elle mourut, et une légende ajoute qu'elle fut ultérieurement placée à l'entrée d'une caverne où sept jeunes gens, pour échapper à la persécution de l'empereur Dèce, au siècle dernier, s'étaient réfugiés, et où ils s'étaient endormis, triomphant de la mort.

- Comme dans le mythe d'Endymion ? Le jeune et beau berger que Zeus plongea dans un sommeil éternel, et que son amante Séléné vient ainsi rejoindre chaque nuit dans la caverne où il repose, pour s'unir à lui ?

- Exactement. Le fameux "Noli me tangere" adressé par Chrestos à la Magdaléenne, la première à qui il apparut au matin de la "résurrection", concerne la réalité symbolique qu'elle incarne.

- De quelle réalité veux-tu parler ?

- Du centre sacré d'où sont issues les sept religions représentées aussi par les sept jeunes gens, et qui réapparaîtront, enfin "réveillées", lors de la Seconde Venue de Chrestos, la seule en fait dont nous ayons à nous préoccuper. Si Marie-Madeleine confond d'abord Chrestos "ressuscité" avec un jardinier, c'est qu'elle pense au jardin d'Eden, ou si tu préfères au retour de l'Age d'Or. Et en lui ordonnant de ne pas le toucher, il lui fait comprendre que l'heure n'est pas encore venue.

- Mais dis-moi, quel rapport y a-t-il avec les Rois Mages dont nous parlions tout à l'heure ?

- Cette caverne dans laquelle reposent les sept jeunes gens « veillés » par Marie-Madeleine, ne t'ai-je pas dit qu'elle symbolisait le centre sacré d'où sont issues toutes les religions ? Eh bien, les Rois Mages, dont le nombre a d'ailleurs varié, ne sont autres que les représentants, et en l'occurrence les envoyés, de ce centre ou de cette caverne"...

- L'erreur des chrétiens n'est donc pas totale ?

- Il n'existe pas d'erreur absolue, Oribasios, mais seulement des vérités trahies, défigurées.

- Et qu'en est-il des juifs, qui sont à l'origine de la secte galiléenne ?

- Il en va de même peur eux. Tu les as suffisamment fréquentés, lors de tes études à Alexandrie, ou l'on en trouve de fort savants et éclairés par la Sagesse, pour savoir que chez eux aussi il y a deux Messies : le Messie souffrant fils de Joseph, et le Messie glorieux fils de David. C'est dans l'attente de ce dernier qu'ils rejoignent les chrétiens... et tous ceux qui comprennent notre cher Virgile, le héraut du nouvel Age d'Or. »

Des horizons insoupçonnés s'ouvraient à Oribasios, qui garda un silence méditatif. Julien poursuivit, un léger sourire aux lèvres :

"Au reste, il existe une analogie étroite entre l'histoire de Marie-Madeleine et, dans l'Ancien Testament, celle de Sara. Non pas l'épouse d'Abraham mais la fille de Ragouel, originaire d'Ecbatane, en Médie. Tu noteras que nous nous rapprochons fort des Rois Mages et de la "caverne" où ils avaient établi leur résidence.

- Mais au fait, pourquoi une caverne ?

- Dans notre Age de Fer si bien décrit par Hésiode, la vérité primitive doit se cacher sous des figures symboliques pour échapper à l'incompréhension, à la sottise des hommes, qui auraient vite fait de profaner cc grand secret de réconciliation... Or donc, disais-je, Sara avait... sept maris qui, selon le livre de Tobie, ont été tués par le démon Asmodée, l'un des... sept esprits mauvais, chez les Perses. Qu'est-ce à dire sinon que les sept maris qui sont là encore, prophétiquement, sept religions - ne peuvent plus refléter dans le monde extérieur, envahi par les ténèbres de l'ignorance, cette grande Tradition primordiale de l'humanité, analogiquement incarnée par Sara comme elle le sera par Marie-Madeleine. Mais Raphaël, l'ange guérisseur parfois assimilé à Chrestos, chassera finalement Asmodée, qui sera enchaîné dans le désert de la haute Égypte, le pays de Set, le dieu mauvais meurtrier d'Osiris.

- Et que dirais-tu des autres protagonistes de cette histoire, dont j'avais entendu parler à Alexandrie, en effet.

- Ils ne sont pas moins intéressants. Tobie, qui épousera Sara, ne représenterait-il pas justement la religion universelle, qui rassemblera tous les fragments de vérité épars dans notre âge sombre, et dès lors ressuscités dans l'éclatante lumière originelle ? Il s'agirait là de la Catholicité, au sens étymologique, dont les galiléens ont usurpé les prérogatives. Quant au père de Tobie, Tobit l'aveugle, qui recouvrera la vue, ne s'identifierait-il pas au judaïsme enfin délivré de l'emprise de Yaldabaoth, le Démiurge imposteur ? N'est-ce pas ce qu'annonce, chez les Gnostiques, la révolte contre son père Yahvé, de l'archonte Sabaoth, le chef des armées célestes, éclairé par Sophia, la Sagesse éternelle ? Sais-tu que cet archonte est justement célébré dans la messe des galiléens comme le "Dominos Deus Sabaoth"... Cette apothéose finale pourrait également donner tout son sens à la Transfiguration de Chrestos, dont il ordonne aux trois apôtres qui y assistent de n'en point parler avant la résurrection...

- Mais pourquoi, justement, ne pas dévoiler ces mystères, notre époque si troublée, capables, si je te comprends bien, de ramener la paix en notre époque si troublée, et dans laquelle chacun croit détenir la vérité ?

- Écarte de ton esprit cette idée, généreuse mais naïve, Oribasios. Je te l'ai dit, et tu viens toi-même de le rappeler, les temps ne sont pas mûrs et Chrestos n'a pas dit pour rien : « Ne jetez pas les perles aux pourceaux ».

- Mais c'est un cercle vicieux dont nous ne sortirons jamais ! Parce que les temps sont mauvais, on ne peut proclamer une vérité qui permettrait seule de remédier à cette déchéance... »

Julien sourit de nouveau :

"Si, Oribasios, l'humanité sortira de ton cercle vicieux ; mais ce sera l'affaire des dieux, pas la sienne, car le supérieur ne peut jamais procéder de l'inférieur... Tu sais bien que seule une minorité éclairée possède actuellement les moyens, à titre personnel, d'échapper à la prison du Démiurge, à cette entité collective, à ce moule qui constitue la forme humaine, mais en aucun cas la véritable nature humaine, supra-individuelle. Bien qu'il soit toujours inélégant de se citer soi-même, écoute ce que j'ai écrit sur la nécessité du silence dans une étude dont j'ai rédigé le premier jet à Lutèce, lors d'une de mes nuits studieuses, et que j'achèverai sans doute quelque jour si telle est la volonté du Ciel. Il s'agit d'un petit traité Sur la Mère des Dieux, et dans le passage en question, extrapolé à partir de l'action vivifiante du soleil sensible et de ses rayons :

« Supposons maintenant que je touche un mot des arcanes de la mystagogie dont a parlé le Chaldéen inspiré (il s'agit de mon homonyme Julien le Théurge, qui vécut sous Marc-Aurèle) à propos du Dieu aux sept rayons, par l'entremise duquel il élevait les âmes vers le Ciel ; je dirais des choses ignorées, pleinement ignorées du moins de la canaille, mais familières aux bienheureux théurges. C'est pourquoi je les tairai en ce moment."

- Et à moi qui, sans vouloir me flatter, pense ne pas appartenir à la canaille, ne pourrais-tu en dire un peu plus ? »

Le sourire de julien s'accentua :

« C'était bien mon intention. Sache que le Dieu aux sept rayons n'est autre qu'Hélios, bien sûr. Il est donc tentant, mais erroné, de rapprocher ces sept rayons des sept couleurs de l'arc-en-ciel, qui représente Iris, la messagère des dieux...

- Pourquoi erroné ? N'est-ce pas l'évidence ?

- L'évidence, Oribasios - et ton habituel bon sens est ici pris en défaut - c'est que l'arc-en-ciel n'a pas sept couleurs, mais six, si l'on néglige, comme il se doit, l'indéfinité des nuances intermédiaires. Ces six couleurs se répartissent en trois couleurs fondamentales : le bleu, le jaune, le rouge, et en trois couleurs complémentaires : l'orange, le violet et le vert. La prétendue septième ne saurait donc être qu'une de ces nuances intermédiaires, totalement arbitraires.

- Est-ce donc si grave ?

- Oui, car cette couleur illégitime détruit complètement le symbolisme des sept rayons, tel qu'il s'explique géométriquement par exemple.

- Je perds le fil de ton résonnement.

- C'est en réalité très simple : si tu places les trois couleurs fondamentales aux trois sommets d'un triangle, et les trois couleurs complémentaires à ceux d'un second triangle, inversé par rapport au premier de telle façon que chaque couleur fondamentale et sa complémentaire soient placées en des points diamétralement opposés, tu obtiens ce que les juifs appellent un « sceau de Salomon ».

Maintenant, quel est donc ce septième terme qui doit s'ajouter aux six couleurs pour former le septénaire ? Si tu symbolises l'univers par une roue, dont le soleil aux sept rayons occupe le centre, tu constates que six rayons sont opposés deux à deux, formant une croix à trois dimensions. Ceux qui correspondent au Zénith et au Nadir coïncident avec l'Axe du Monde, tandis que ceux qui correspondent aux quatre points cardinaux déterminent l'extension d'un monde figuré sur un plan horizontal. Quant au septième rayon, il passe géométriquement à travers le Soleil, pour conduire aux mondes supra-solaires, donc au domaine de l'immortalité.

Pour la majorité des hommes, ce septième rayon se termine dans le Soleil même, au-delà duquel ils ne peuvent rien voir. J'entends : dans leur condition présente.

Le passage à l'immortalité n'est ainsi possible que dans l'ordre spirituel et il ne peut être représenté que par l'intersection même des branches de la croix à trois dimensions.

Son prolongement au-delà du Soleil n'étant, je le répète, aucunement représentable, il correspond bien symboliquement à une réalité incommunicable et inexprimable. Et tu l'as bien sûr compris, c'est par ce septième rayon, coïncidant avec l'Axe du Monde que les âmes sont élevées au Ciel.

- Belle démonstration en effet, et que ne désavoueraient pas les Pythagoriciens ; mais ne nous sommes-nous pas éloignés de l'arc-en-ciel ?

- Nullement. Ce que je viens de t'expliquer te permet de comprendre que la septième couleur n'est en fait pas plus une couleur, que le centre de la croix n'est une direction : mais, de même que le centre est le principe dont procèdent les six directions de l'espace, de même ce septième terme doit-il être le principe dont les six couleurs sont dérivées. Et quel est ce principe, à ton avis ?

- Le blanc, je suppose.

- Tout juste. Le blanc, qui est en effet "incolore", comme le point est "sans dimensions". Toutes les couleurs dérivent d'une différenciation de la lumière blanche, de même que les directions de l'espace sont le développement des possibilités contenues dans le point. Et voici en conséquence la solution de notre problème : le septième terme est en réalité le premier, puisqu'il est le principe de tous les autres ; mais il est aussi le dernier, puisque tous rentrent finalement en lui, la réunion de toutes les couleurs reconstituant la lumière blanche qui leur a donné naissance.

Je ne te ferai pas à présent l'injure, Oribasios, de te demander si tu comprends le parallèle avec les sept démons de Marie-Madeleine, les Sept Dormants d'Ephèse ou les sept maris de Sara...

- En effet, Julien, tu veux me faire dire que le septième terme s'identifie ici à cette Tradition primordiale dont selon toi sont issus les autres cultes et dans laquelle, si je suis toujours ton raisonnement, ils se résorberont à la fin de notre Age de Fer...

- Tu m'as bien compris. L'unique Vérité réapparaîtra alors aux yeux de tous les hommes. Mais je le redis : c'est aux dieux d'en décider le moment. Pas à nous. D'où la nécessité du secret à propos du « Dieu aux sept rayons ».

Oribasios fut saisi d'une inquiétude soudaine :

"Ne me dis pas maintenant, Julien, que la religion des galiléens, dont tu viens pour ta démonstration, d'utiliser les figures majeures - la croix, la Transfiguration, Marie-Madeleine...- est d'ores et déjà ce septième rayon ?

As-tu oublié que je t'ai dit tout à l'heure ? La religion de Ieschoua a usurpé les prérogatives de la catholicité à venir... tout comme son premier protecteur, mon oncle Constantin, a profané les Mystères dont je viens de t'entretenir. Tu n'as pas pu ne pas voir, à Constantinople, sa gigantesque statue dressée sur une Colonne de porphyre, et dont la tète est couronnée de sept rayons...

De même, le fameux signe qu'il aurait vu dans le ciel en allant à la bataille du pont Milvius n'est qu'une imitation de cette roue symboliqe à six rayons dont je t'ai expliqué la signification. Cette représentation qui appartient à tous les peuples, et qui est en partifculier la rouelle celtique, les galiléens là encore se la sont approprié sous le nom de chrisme.

- Mais alors, Marie-Madeleine, l'initiation d'Hélène ?...

- Tout cela appartient, non pas à Ieschoua et à son père Yahvé, mais bien au Sôter, à celui que des sages parmi les juifs ont appelé le « Maître de Justice », à celui en un mot qui n'a pas été crucifié et qu'attendent tous ce pour qui le "paradis" du Démiurge n'est encore qu'une prison. Qu'ils soient juifs, galiléens ou fidèles de l'ancienne religion. J 'ajoute qu'il est une grande vérité, Oribasios, selon laquelle les désordres partiels concourent à l'ordre universel. Ce n'est pas sans raison, tu commences à le comprendre, que les galiléens, pour fonder leur imposture à la gloire du Demiurge, se sont emparés de tous les symboles qui nous sont chers. Le Ciel se rit d'eux, qui ont édifié une idole en laquelle, en raison même des éléments qui la composent, la vie est accordée. Une vie qui transcende toutes leurs incompréhensions, leurs étroitesses, telle cette vérité dont Jean l'apôtre disait lui-même qu'ils ne l'avaient pas reconnue.

- Dois-je comprendre que la mystification galiléenne, échappant aux adorateurs du Démiurge Yahvé-Yaldabaoth, se changera en un mythe véritable, non plus même dans le Ciel des archétypes où le temps est aboli, mais ici-bas, aux yeux de tous ?

- C'est tout fait ma pensée, Oribasios. Et tu pourras à ce sujet, si le cœur t 'en dit, interroger Edésios, avec qui je me suis longuement entretenu de cette apothéose. D'ailleurs, le levain est déjà dans la pâte.

- Que veux-tu dire ?

- Qu'il existe de vrais sages parmi les galiléens. Ma défunte épouse en était un exemple. Ce sont eux, ici-bas et dans l'au-delà, qui fraient un chemin de liberté spirituelle à ceux qui autrement ne seraient que des fantômes soumis à l'existence et à la quantité. Quant aux « élus » embaumés dans les bandelettes de leur élection, en attendant que s'ouvrent les portes du Ciel, au-delà du Soleil, la prison du Démiurge leur semble un palais fortifié qui les préserve des terreurs de l'Inconnu.

- Ta participation à certaines cérémonies des galiléens est donc une façon pour toi de poser, avec leurs initiés, les pierres d'attente de la future Catholicité ?

- On ne saurait mieux dire. Et tu pourrais ajouter que le Royaume des Mages qui sont venus saluer le Sol invictus, est en somme l'équivalent géographique du point sans dimensions. C'est le lieu où est symboliquement cachée la Vérité première et dernière. Même Paul, ce faussaire, ne peut empêcher cette vérité de transparaître dans les écrits qui lui sont attribués :

"Et Melki-Tsedeq, roi de Salem (non pas la première Jérusalem comme le croient certains mais la "Cité de la Paix"), fit apporter du pain et du vin ; et il était prêtre du Dieu Très-Haut (El Elion). Et il bénit Abram, disant : Béni soit Abram du Dieu Très-Haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains. Et Abram lui donna la dîme de tout ce qu'il avait pris".

Le sacrifice de Melki-Tsedeq, utilisant le pain et le vin, est la véritable Eucharistie, et Melki-Tsedeq lui-même n'est autre que le Législateur primordial, et l'image du Logos.

- Mais qu'en est-il de nos dieux ?

- Ils sont éternels, Oribasios. Seuls leurs noms pourront changer, mais pas leur essence. Et puis, peut-être Janus, dieu de l'initiation aux Mystères, léguera-t-il un jour ses clefs et sa barque au Souverain Pontife chrétien, héritier direct de notre Pontifex Maximus, ainsi que je le disais encore à Edésios...

[Extrait d'Imperator, l'épopée de Julien l'Apostat, de Jean Robin]


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